Grande Traversée du Jura à ski de randonnée nordique et pulka

Aventure

Avec mon amie Emeline, on rêve toutes les 2 d’expédition polaire… Mais avant de se lancer dans le Grand Nord, on a voulu sortir de notre zone de confort! 

Toutes les deux originaires de Franche-Comté, le parcours de la Grande Traversée nous a semblé une évidence pour notre premier raid à ski pulka !

Réputée pour avoir des conditions similaires aux régions polaires sur certaines périodes (jusqu’à -20°C voire même plus la nuit certains hivers), on s’est dit que ce serait un entraînement parfait, pas trop loin de chez nous. Mais ça ne s’est pas tout à fait passé comme prévu … 😅 Avant de rentrer dans le vif du récit de notre aventure, laissez-moi vous en dire un peu plus sur ce parcours et notre préparation. 

La GTJ, c’est quoi ?

La Grande Traversée du Jura (GTJ pour les intimes), est un parcours pouvant se dérouler en toutes saisons, à pied, à cheval ou à vélo l’été, et à ski ou raquettes l’hiver. La distance dépend donc du sport choisi pour réaliser cette randonnée itinérante.

Le parcours VTT fait par exemple 425 kilomètres, de quoi bien se mettre en jambes et découvrir le massif jurassien du Nord au Sud.

Celui à ski de randonnée nordique fait quant à lui 100 km et traverse 3 départements, le Doubs, le Jura, et l’Ain sur 6-7 jours. Il est également possible de le faire en ski de fond, sur 180km de pistes reliées.

La GTJ a débuté en 1978 par la volonté de relier les villages des Montagnes du Jura entre eux à ski de fond.

Comment préparer son itinéraire ?

Pour notre part, nous avons choisi de parcourir le Jura à ski pulka, pour s’entraîner au mieux pour nos futurs périples dans les pays nordiques (un jour peut-être ? 😏).

Et pour pimenter le tout, nous avons décidé de le réaliser en totale autonomie. C’est-à-dire que nous avions nos vivres pour une semaine dans les pulkas et n’avions pas besoin de s’arrêter aux différentes étapes dans les refuges.

Le faire en totale autonomie, c’est la liberté d’aller où on veut, de le faire à notre rythme et de trouver un spot de bivouac où bon nous semble. Enfin presque ! Car l’itinéraire traverse des zones protégées où le bivouac est interdit, il est donc obligatoire de respecter les règles. 

Pour connaître le parcours en détail ainsi que les différentes zones protégées, il existe des topoguides très complets sur les différents itinéraires sur le site de l’association de la GTJ.

Nous avions donc acheté celui dédié au ski de randonnée, et j’avais également chargé le tracé GPX sur ma montre Suunto. Avant le départ, nous avions découpé l’itinéraire en plusieurs étapes, selon notre niveau et les données topographiques indiquées sur la carte. Même si c’était purement théorique, on l’a plutôt bien respecté au final.

Étant un tracé en itinérance, nous avons réservé la navette Roule ma Poule pour retourner au point de départ à Mouthe. 

  • Équipement : Ski Pulka
  • Kilomètres : 100 km
  • Dénivelé : 1664 D+
  • Temps estimé : 7 jours

Raid à ski : Quel équipement pour une semaine en hiver ?

L’équipement en hiver, c’est un peu le nerf de la guerre ! Il est nécessaire de bien l’anticiper, pour ne pas avoir froid, ni trop chaud, et être à l’aise la journée, comme la nuit.

Concernant le plus gros de notre équipement : nous avons loué les skis nordiques au départ de la GTJ à Mouthe dans le magasin Pré Bouillet Ski. La gérante, Martine, est adorable et vous accueille à bras ouverts, avec le sourire! 

Une semaine avant le départ, nous avions reçu l’essentiel de notre équipement à la maison grâce au site Bivouac Location. Nous avons loué les 2 pulkas et la tente 4 saisons sur le site quelques semaines avant. Ils se chargent ensuite de vous envoyer le matériel une semaine avant le départ, et vous avez la possibilité de le retourner de chez vous, dès votre retour. David et son équipe sont également de très bons conseils pour l’équipement à choisir pour ce type d’expédition. C’était appréciable étant donné que tout cela était nouveau pour nous…

Pour le reste, nous possédions déjà tout l’équipement hiver avec Emeline, à savoir un bon duvet (confort -10°C, doublé avec un confort -1°C pour les frileux comme moi), un matelas isolant, et des vêtements conçus principalement en laine de mérinos.

Comme nous tractions tout notre matériel pour une semaine, il fallait faire le plus light possible. Ainsi, nous avions pris une tenue pour la journée (avec un tee-shirt de change) et une tenue pour la nuit (ainsi que quelques sous-vêtements de rechange)

Pour la nourriture, j’avais préparé à l’avance tous nos repas dans des sacs congélation, à partir de produits secs essentiellement. Je me suis beaucoup inspirée de cet article qui détaille 10 recettes de bivouac énergétiques, légères et végétariennes. Honnêtement, on s’est régalées ! Nous avions également quelques petits encas (barres de céréales, noix de pécan, chocolat …) pour les petites faims. 

Récit de nos 70km sur 5 jours

Le but premier de ce raid à ski était de nous entraîner sur un parcours en itinérance l’hiver pour apprendre à gérer le froid, les conditions climatiques difficiles, l’effort sur de longues distances et la vie en bivouac hivernal. 

Je n’apprends à personne que l’hiver 2023 a été terrible au niveau de l’enneigement et des températures. Il a même obtenu le triste record de 31 jours sans précipitation… 

Notre semaine de vacances est bien sûr tombée en plein dans cette période, ce qui a changé un peu la donne de notre périple. Après quelques hésitations et de nombreux appels avec l’association GTJ pour évaluer la faisabilité du projet, nous nous sommes lancées dans cette aventure -presque- hivernale, sans certitude de pouvoir aller jusqu’au bout …

GTJ JOUR 1

Des mois qu’on avait évoqué le projet, des semaines qu’on s’y préparait, ça y est, c’était enfin le jour J

Direction Mouthe avec Emeline pour prendre le départ de notre plus grande aventure hivernale. Même si nous étions conscientes du faible manteau neigeux, on avait bon espoir de finir cette traversée du Jura. Le temps annoncé pour cette semaine est exceptionnel : aucun nuage à l’horizon, le soleil nous tiendra compagnie toute la semaine. Au moins, ce sera agréable pour skier !

Après une heure de route depuis Besançon, on espérait voir un peu plus de neige en montant en altitude et en arrivant à Mouthe. Mais même dans le village, il y avait seulement quelques tâches de neige éparpillées un peu partout… À quelques minutes de l’arrivée au magasin de location, le silence régnait dans la voiture… synonyme de doutes et de craintes non partagées. Mais tant pis, on ne pouvait plus reculer !

Accueillies avec le sourire de Martine au magasin de location, nous repartons avec nos skis dans la voiture pour rejoindre le point de départ situé 10 minutes plus loin à cause du manque de neige (oui, ça commence 😅)

Après avoir chargé méticuleusement les pulkas pendant 30 minutes, nous rejoignons la piste de ski de fond pour le départ à 12h. N’ayant jamais skié avec des pulkas nous ne sommes pas certaines de les avoir bien accrochées, mais c’est pas grave, on est là pour apprendre (spoiler : on les avait mal attachées 😂), c’est un peu le but de cette semaine en autonomie.  

Les premiers kilomètres sont une totale découverte. On a l’impression d’être un attelage avec les pulkas. Elles pèsent 30kg et on se rend vite compte que l’on va mettre plus de temps que prévu en montée !

Les premières descentes sont assez épiques. On apprend à maîtriser la bête et la vitesse avec le poids derrière. Il y a eu quelques ratés (beaucoup du côté d’Emeline 😂) mais on a bien rigolé ! 

Aujourd’hui, on a prévu une petite étape comme on a commencé assez tard. L’essentiel du parcours se déroule sur les pistes de ski de fond, où nous n’avons croisé quasiment personne ! 

Au bout de 5 km, en faisant une petite pause crème solaire, on croit entendre un tétras lyre ! Un peu tôt pour la saison mais pas étonnant avec le manque de neige… On ne saura jamais si c’était bien un tétras, mais nous profitons des paysages magnifiques qui nous entourent. Les forêts jurassiennes sont définitivement mes préférées…

Après 4h de ski, nous décidons de planter la tente sur les hauteurs de Chaux-Neuve.

La neige a été présente tout le long de cette étape, nous voilà rassurées pour le reste de la semaine !

GTJ JOUR 2

La nuit a été plus fraîche que prévue (aux alentours de -5°C) mais nous n’avons pas eu froid. L’avantage de cette météo est d’avoir le ciel dégagé et étoilé le soir. Ce qui me réjouis énormément car j’ai pu m’entraîner à prendre des photos de nuit !

Après avoir replié toutes nos affaires, nous nous sommes rendues compte que nous avions mal accrochées les pulkas la veille … Ce qui nous a posé quelques difficultés dans les descentes ! Mais maintenant que l’on sait comment faire, tout va rouler (ou pas…)

On commence direct avec une descente qui nous aura bien réveillé… on ne maîtrise pas encore totalement le poids de la pulka qui donne des à-coups et cela aura eu raison de nous à de nombreuses reprises !

Une fois remises sur pied, le départ est un peu compliqué à cause d’une neige compacte et gelée. Malgré les écailles sur les skis de randonnée nordiques, on glisse beaucoup avec le poids de la pulka qui nous tire vers l’arrière en montée et qui rend l’accroche difficile. Une chose est sûre, on dépense beaucoup de calories ! Sans compter la chaleur qui s’ajoute à partir de 10h – 11h …

Sur le chemin, on croise un randonneur à raquettes qui fait également la GTJ (ce sera d’ailleurs la seule personne croisée cette semaine qui fait le parcours en entier). On discute un petit moment, et il se trouve que lui aussi s’entraîne pour une future expédition nordique ! Plus rapide que nous (malgré son sac de 29kg), nous lui proposons de se retrouver potentiellement le soir dans une cabane non gardée pour partager un moment ensemble (ceci était au final un faux plan car nous ne sommes jamais arrivées à la cabane le soir même). 

On enchaîne les kilomètres et les chutes car il y avait pas mal de descentes dans des sous-bois, avec des chemins très étroits et glacés, où il était très difficile de freiner. Du coup, le seul moyen de freiner était de … tomber 😂 Emeline a trouvé une technique bien à elle pour éviter de tomber : déchausser les skis et descendre à pied. Au moins c’était efficace et ça évite de se blesser !

Après une pause repas, on retrouve les larges pistes de fond, sur une longue portion plate, où l’on prend du plaisir à avancer. On en profite pour faire quelques photos. S’ensuivent nos premières galères avec le manque de neige à la Chapelle-des-Bois où on commençait à skier … sur l’herbe. Nous avons dû déchausser à de nombreuses reprises pour porter les pulkas et traverser des routes non enneigées… 

Notre périple intriguait, et de nombreuses personnes s’arrêtaient pour discuter avec nous. Certaines nous ont même aidé à porter les pulkas parfois, c’était super gentil! Les gens du coin commençaient à nous avertir du manque de neige sur les dernières étapes de la GTJ et de la difficulté d’aller jusqu’au bout… Petit à petit, nous commencions à nous rendre compte que la traversée entière était compromise.

Après avoir rejoint un bois, et donc de nouveau la neige, nous entamons une dernière grosse montée pour rejoindre le secteur des lacs de Bellefontaine, où nous décidons de planter la tente. 

Le lac était entièrement gelé. Cela donnait une ambiance si particulière avec le coucher de soleil, c’était magique. Mais qui dit lac, dit humidité … toutes nos affaires ont gelé durant la nuit (nous y compris). Il devait pourtant faire seulement -5°C mais l’humidité amplifie la sensation de fraîcheur ! Malgré tout, avec la fatigue, nous avons passé une très bonne nuit, notamment grâce à nos bouillottes.

GTJ JOUR 3

Réveil difficile ce matin. Nos duvets sont très humides et il fait froid à l’extérieur, on a du mal à sortir. Le soleil se cachant derrière la falaise, il ne viendra nous réchauffer qu’à notre départ à 10h, le temps de s’habiller, tout replier, petit déjeuner et tout ranger dans les pulkas !

C’est une belle étape dans la forêt du Risoux qui nous attend sur cette première partie de la journée. Espace protégé, cette forêt est tout simplement magnifique. L’essentiel du parcours se fait sur les pistes de fond, sauf une petite portion au début qui nous a obligé à déchausser les skis avec le dénivelé qui nous attendait (la prochaine fois, on saura, on prendra des peaux de phoque en plus…). 

Un réel plaisir à avancer sur ces pistes entourées d’épicéas. Nous déjeunons près d’une cabane non gardée toute mignonne que nous visitons. Une très grande famille nous tient compagnie pour le déjeuner. Après avoir bien mangé et fait sécher les duvets au soleil, nous repartons direction Bois d’Amont.

Sur le chemin, nous rencontrons un homme, grand, assez étrange dans sa manière de nous aborder, mais au fond très gentil, qui nous propose de nous emmener sur une portion en voiture car il nous assure que ça ne passera pas jusqu’au village. Prises de court, nous échangeons avec lui et sa femme pour comprendre où cela coince potentiellement. Nous étions un peu déboussolées. On ne s’y attendait pas vraiment. Et, nous trouvons bizarre qu’il nous propose si rapidement de nous déposer en voiture. Nous le remercions et décidons d’aller voir par nous même. 

Quelques kilomètres plus loin, nous sommes face à un mur. L’homme avec qui nous avions discuté quelques minutes plus tôt avait raison. Nous sommes bloquées. Habituellement, une piste de fond descend directement jusqu’au village. Là, il y avait seulement…une route. 

Nous discutons avec une dame du chalet nordique des pistes. Elle nous assure que c’est quasiment infaisable pour rejoindre les pistes à l’autre bout du village. On a la possibilité de descendre quelques mètres dans la forêt, mais à un moment donné, il faudra porter les pulkas sur plus d’1,5km !! 

Déçues par la situation, nous étudions toutes les possibilités. Effectivement, il n’y en a pas 15 000, nous décidons de tenter notre chance avec le chemin dans les bois et de voir un peu plus bas. 

Nous nous confrontons à la même situation 500m plus loin, de la route, et pas une trace de neige… Après 30 minutes à essayer de trouver une solution. Nous croisons un grand-père. Nous lui expliquons la situation et ils nous proposent gentiment de revenir nous chercher après avoir déposé ses petits-enfants. 5 minutes plus tard, il revient charger les pulkas et nous avancer pour retrouver les pistes de ski.

Après l’avoir remercié de nombreuses fois, nous reprenons la route pour traverser le village et trouver un coin à l’abri des regards pour monter le campement. 

Nous trouvons un petit endroit entouré d’une petite forêt où nous posons la tente. Après tant d’émotions, nous prenons notre repas et dormons paisiblement avec hululement des chouettes, en espérant pouvoir avancer le lendemain…

GTJ JOUR 4

Longue étape en vue pour cette journée, nous nous levons plus tôt que la veille pour partir à 9h. 

Au début de cette portion, nous naviguons entre les tâches de neige et l’herbe. Même si c’est plat sur une bonne partie, nous peinons à avancer correctement. Changement de stratégie, nous essayons de trouver des sous-bois sur un chemin parallèle non tracé pour avoir un peu plus de neige. Mais cela s’avère être une mauvaise idée avec les pulkas, qui se coincent dans tous les troncs … Fatiguées, nous rejoignons les pistes de fond et essayons de skier là où il reste de la neige. 

Avec l’étape d’hier, on prend réellement conscience que nous ne pourrons pas aller jusqu’au bout. Nous décidons donc d’appeler la navette retour pour savoir s’il pouvait venir nous chercher un jour plus tôt, afin que nous évitions la dernière étape (que tout le monde nous avait dit impossible). Plus de places pour le vendredi, mais ils nous annoncent pouvoir venir nous chercher le jeudi, soit… le lendemain ! 

Nous acceptons cette solution en s’accordant sur le lieu de rendez-vous à Lajoux. Nous nous rendons compte que l’aventure s’arrête déjà le lendemain… au bout du 5e jour, c’est passé tellement vite !

Après un repas rapide, nous reprenons la route pour avancer le plus loin possible. Le soleil est toujours là, mais les températures grimpent et nous assomment totalement. Malgré les précautions, j’ai eu une insolation, me rendant très mal pendant de nombreux kilomètres. Nausées, maux de ventre, vertiges, j’ai vraiment subi toute la portion entre les Rousses jusqu’au domaine nordique de La Darbella. Une fois à l’ombre et après avoir bu beaucoup d’eau, je me suis sentie mieux pour attaquer les derniers kilomètres et le dénivelé !

Nous faisons une bonne partie avec un monsieur tractant sa fille dans une pulka. Intéressé par notre aventure, il nous partage son histoire avec des voyages en itinérance à vélo aux 4 coins de l’Europe avec sa femme et sa fille. Une famille très inspirante avec qui on a eu plaisir à faire quelques kilomètres.

La fin de journée approche, nous trouvons un spot magnifique pour notre dernière soirée après plus de 18km dans les pattes !

Nous ne tardons pas à nous coucher, demain, nous nous levons tôt pour la dernière étape et atteindre le point de rendez-vous à temps.

GTJ JOUR 5

Dernier jour, nous sommes de plus en plus rapides pour tout ranger (1h top chrono, contre quasiment 2h au début) ! Même si ce départ sonne la fin de notre aventure, nous ne regrettons pas notre décision et sommes très heureuses d’être arrivées jusqu’ici au vu des conditions… 

Un dernier coup de cul sur une piste de fond totalement glacée pour bien nous réveiller et nous mettre en jambes, le reste de l’étape sera essentiellement de la descente à travers la forêt du massacre. Le soleil se lève pendant les premiers kilomètres et vient nous réchauffer doucement à travers les épicéas.

Je ne sais pas si c’est le métier qui rentre ou l’étape qui était plus simple mais nous avalons les kilomètres à vitesse grand V et arrivons même 2h plus tôt au point de rendez-vous ! 

Nous faisons la rencontre d’un jeune homme qui a fait une étape de la GTJ pour s’entraîner également pour les pays nordiques. Impressionnant, il avait fabriqué sa propre pulka. Nous lui proposons d’essayer la nôtre pour qu’il compare. Après cet échange sympathique, nous nous accordons une bière, un coca et une barquette de frites pour fêter la fin de cet incroyable périple !

La navette Roule ma Poule vient nous récupérer et nous parcourons le chemin inverse en van pour rejoindre ma voiture à Mouthe. C’est à ce moment-là qu’on se rend compte de tout le chemin parcouru durant ces 5 jours ! 70km, c’est quand même pas rien avec une pulka 🙂 

La fin d’une merveilleuse aventure ! J’espère que le récit vous a plu, n’hésitez pas à mettre un commentaire 🙂

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  1. Bravo Florine on se plonge dans le récit c’est passionnant et de belles photos en plus
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  2. Coucou ma petite Florine ! Un petit mot directement sous ton premier article de blog contant cette fabuleuse expérience ! Bravo à toi et Emeline pour cette GTJ même si la neige ne vous a pas permis d’aller au bout, je suis sûre que le froid était bien là surtout la nuit ! Et aussi bravo pour ton site qui est vraiment très bien réalisé et je te souhaite plein de beaux projets pour l’avenir ! À très bientôt j’espère ! Caro

  3. Bravo. Merci pour le récit et photos.

    Nous sommes de retour de la kungsleden entre 13 mars et 27 mars….que du bonheur.
    C était là 3ieme fois pour moi et j accompagnais une jeune amie pour sa 1ere expérience ds le gd Nord. Nous on a utilisé les cabanes. A bientôt

  4. Bravo pour le site et ce premier récit passionnant ☺️
    Ça donne envie d’en faire de même !!!

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A propos de moi

Hello, Moi c’est Florine !

Je suis photographe, vidéaste et créatrice de contenu passionnée par les sports outdoor. Je passe la plupart de mon temps libre en nature pour capturer de belles images et vivre des moments uniques. Si vous voulez en savoir un peu plus sur moi, direction ma page A propos ou sur instagram @florinetournier